Franck, quelle est l’histoire de votre propriété ?
La viticulture a commencé dans ma famille avec mes grands-parents. Mes parents, quant à eux, n’ont pas souhaité reprendre l’exploitation. Pour ma part, c’est un métier qui m’a toujours attiré, et j’ai donc saisi l’opportunité de m’y consacrer dès 1997. J’ai d’abord été apprenti auprès de mes grands-parents, puis ouvrier agricole sur leur domaine. Ils m’ont ensuite cédé quelques parcelles, ce qui m’a permis de poser les bases de mon propre vignoble. Aujourd’hui, je cherche à développer ma surface, et c’est dans cette optique que j’ai acquis récemment le Château Le Berjuquey, une propriété voisine autrefois mise en fermage par Mme Cira, adhérente de la cave coopérative.
Vous êtes certifié Agriconfiance, que pensez-vous de cette démarche ?
Je trouve que la démarche Agriconfiance pousse les viticulteurs à évoluer plus rapidement et à intégrer des pratiques plus respectueuses de l’environnement. C’est une dynamique positive, qui incite à réduire notre impact écologique, à réfléchir à nos méthodes de travail et à avancer dans une direction plus durable pour l’avenir de notre métier.
Pourquoi être en cave coopérative ?
Mes grands-parents étaient déjà adhérents de la cave coopérative, et j’ai voulu naturellement poursuivre cette tradition. Lorsque je me suis installé, j’ai dû réaliser d’importants investissements fonciers, et il m’aurait été difficile de financer en plus un chai de vinification. La coopérative représente donc une solution cohérente, tant sur le plan économique que technique. Et au-delà de l’aspect pratique, je pense que la Cave de Rauzan élabore de très bons vins, ce qui est une vraie fierté en tant qu’adhérent.
Franck Bonnefin, Château Le Berjuquey
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