Cécile, quel est l’historique du Château Le Mayne Cabanot ?
L’histoire débute en 1904, lorsque la famille Demestreguilhem acquiert une exploitation de 7 hectares au lieu-dit Le Mayne, sur la commune de Mérignas. Le couple a deux enfants : André, tombé à la guerre de 1914, et Andréa, qui reste travailler avec ses parents. En 1919, Andréa épouse Omer Bernède, un voisin propriétaire de 6 hectares. C’est ainsi qu’est né le Château Le Mayne Cabanot. En 1930, les deux exploitations sont réunies.
Leur fille Paulette épouse en 1940 Jean Corbière, lui-même viticulteur sur 4 hectares. En 1960, les exploitations Bernède et Corbière sont fusionnées en société de fait. Deux des trois enfants du couple, dont mon père, poursuivent l’activité. En 1972, les prairies et terres labourables sont converties en vignes, et de nouvelles parcelles sont achetées.
En mai 1981, mes parents créent le GFA Corbière Père & Fils, à la suite d’une donation-partage. Le GFA est aujourd’hui propriétaire de 60 hectares. En 1987, ils achètent une propriété voisine de 17 hectares, mise en fermage pour le GFA. En 1997, la SCEA Le Mayne est créée pour l’exploitation des terres.
Avec mon frère, propriétaire du Château Haut-Bascla, nous incarnons la cinquième génération de viticulteurs dans la famille.
Pourquoi être en cave coopérative ? Pourquoi les Caves de Rauzan ?
Lors de mon installation, j’ai réfléchi à la voie que je souhaitais suivre. J’aime la vinification, mais je n’ai pas la fibre commerciale. J’ai donc choisi de me concentrer sur la viticulture. La Cave de Rauzan offre des conditions intéressantes, à la fois compétitives et structurées, ce qui m’a confortée dans le choix de rester en cave coopérative.
Une anecdote ?
Peut-être une sixième génération à venir ! Ma fille de 12 ans s’intéresse depuis toujours aux vignes et m’accompagne volontiers quand elle en a l’occasion. Un signe prometteur pour l’avenir de notre propriété.
Cécile Corbières, Château Le Mayne Cabanot
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